Punto in Aria
By Lieselot De Wilde, Sophie Van den Eynde and Aya Suzuki
MA Festival, Bruges
For Voice, Lute / Theorbo & percussion
Lute player, Sofie Vanden Eynde / IMAGO MUNDI asked Heleen Van Haegenborgh to write 3 trio’s for percussion, lute and voice for a program with music from Orlandus Lassus, John Cage, John Downland and Tarquinio Merula. With sleep and lace as a central theme.
Punto in Aria 1, 2 and 3, the new compositions by Heleen Van Haegenborgh fit in seamlessly with this.
For the song texts she selected a few lines from Marcel Proust that meticulously describe the state between sleeping and awake. It zooms in detail on the transitional phase that consciousness, senses and spirit go through. These mental dynamics and different transitional phases are musically translated into bowed percussion, glissandi in the voice, the changing textures and movement in the delicately vulnerable metal percussion.
Making a compositional link with lace turned out to be more challenging (can you handle this concept in a more interesting way than referring to lace with repetitive patterns?).
Lute and percussion, however, turned out to be the ideal instruments for a point-by-point and transparent dialogue.
The lute and vocals provide a clear thread / footing and the percussion creates an irregularity in the whimsical lacework. They were not the symmetrical oval tablecloths we know.
Lyrics:
Punto in Aria 1
Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait.
M.Proust, À la recherché du temps perdu
Punto in Aria 2
Aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure.
M.Proust, À la recherché du temps perdu
Punto in Aria 3
Quand je m’éveillais au milieu de la nuit, je né savais même pas au premier instant qui j’étais ; j’avais seulement dans sa simplicité première le sentiment de l’existence comme il peut frémir au fond d’un animal je passais en une seconde par-dessus des siècles de civilisation, et l’image confusément entrevue de lampes à pétrole, puis de chemises à col rabattu, recomposait peu à peu les traits originaux de mon moi.
M.Proust, À la recherché du temps perdu
Sofie Vanden Eynde
Lieselot De Wilde ©Kurt Van der Elst
Aya Suzuki
By Lieselot De Wilde, Sophie Van den Eynde and Aya Suzuki
MA Festival, Bruges
By Lieselot De Wilde, Sophie Van den Eynde and Aya Suzuki
Wilde Westen, Kortrijk